« Aimer c’est comme écrire : il faut être attentif aux choses. »
Marie-Eve Lacasse

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

96105280

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Romans traduits par Brigitte Guilbaud

Lianke YAN

Songeant à mon père
Philippe Picquier

2 | 117 pages | 25-04-2010 | 6.5€

en stock

Lianke Yan nous surprend à chaque nouveau livre. Cette fois il nous propose une autobiographie de sa jeunesse prétexte à un bilan lucide de son comportement et de sa personnalité. Douze chapitres, sortes de nouvelles, nous offrent une rencontre avec cet auteur important mais aussi avec cet immense continent mystérieux qu'est la Chine ; la dernière nouvelle s'impose par son thème et l'importance qu'elle revêt pour l'auteur puisqu'il s'agit de la disparition de son père. Un joli texte rempli d'émotion par un auteur lucide et que la culpabilité continue d'harceler.

"Aujourd'hui enfin, je me suis assis pour écrire. Je me suis assis pour écrire et je peux, à travers la vie et la mort de mon père, comprendre le monde, regarder en face ce qu'il y a de bon et de mauvais en moi, regarder en face la vie et la mort, la décadence et la prospérité de toutes choses, l'eau tarie du fleuve, les feuilles mortes, regarder en face, à travers ma propre vie, la disparition et la renaissance, la renaissance et la disparition de tout ce qui vit."

Fiche #757
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Brigitte Guilbaud


Lianke YAN

Les jours, les mois, les années
Philippe Picquier

1 | 125 pages | 26-01-2009 | 7€

en stock

Une terrible sécheresse s’abat dans la région d’un petit village de montagne et la vie devient insupportable. La population décide de fuir sauf un vieil homme. Incapable de marcher des jours durant (et vers quoi ?), un vieil homme choisit de rester et de combattre le soleil et le temps en compagnie de son vieux chien aveugle et dévoué. Ils veilleront sur un unique pied de maïs, dernier espoir de vie et devant le temps qui passe, chaque jour, chaque heure, chaque minute est une lutte pour la vie, pour le futur. Les deux s’épauleront dans la difficulté et les larmes mais ne se quitteront pas. Yan Lianke change de thème et de ton par rapport à ses deux précédents romans et nous propose cet hymne flamboyant à la vie. Un texte très émouvant devant la volonté obstinée de ce vieil homme qui continue d’espérer en la vie. Superbe.

Fiche #508
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Brigitte Guilbaud